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Ils ont dit d elle…
La femme que les sculptures de Raquel nous donnent a voir est amoureuse, apaisée, secrète, maternelle, double comme ces deux femmes enlacées, multiple comme ce groupe de femmes, debout, enchevêtrées dans une célébration de l'amitié, de l'amour et du bonheur d'être unie et réunies. Des visages non pas anonymes mais ceux de l'éternelle féminité, des corps somptueux de plénitude dans ''ces instants de femmes'' que sont le silence, la nudité, le souvenir, la douleur ou la confidence. Il émane des femmes que sculpte Raquel, une grâce confiante, comme un désir de dire: ''Mon enfant, ma sœur, songe a la douceur d'aller là-bas vivre ensemble''.
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Raymond Benhaim


Raquel sculpte des femmes qui sans se ressembler, relèvent d'une même image de la femme: leur opulence fait partie de leur immanence...de leur façon de peser sur le l'écorce du monde. Elles se donnent a voir, bien sur, mais notre regard les dérange si peu que nous voila, du coup, aussi innocents qu'elles. Les femmes que sculpte Raquel sont la dans leur intimité, réduite a l'essentiel, a leur existence, a leur être-là, le corps comme il est. Quand elles ne sont pas seules, elles sont mères, filles ou amies et ce qu'elles ont en commun, finalement, plus que la pudique impudeur de leur postures, c'est ce mélange d'ingénuité et de tendresse.
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Roland Chabannes

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